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Itinéraire :
Octobre 2006
Je ne suis pas un fan de la compétition. Je suis balade et découverte des pays et des gens mais le Paris-Dakar m'a quand même donné l’idée de relier Dakar par les routes non par les pistes, ma moto ne le permettant pas. Je passe mes journées sur Google Earth ainsi qu’avec les guides du routard correspondants. Parallèlement je passe une annonce sur le forum de voyage grâce auquel je suis déjà parti en Hongrie pour chercher des volontaires.
Rapidement j’ai une réponse puis une deuxième et enfin quatre. Je peaufine l’itinéraire, nous nous réunissons un week-end chez moi et c’est lancé. Nous irons à Dakar.
5 et 6 mars 2007 Sète-Nador.
Ca y est c'est le départ. Réunion amicale et sympa dans un bistrot avant de partir.
Entre temps nous avons récupéré deux recrues qui vont au Bénin mais feront une partie du voyage avec nous jusqu’en Mauritanie. Nous serons donc sept.
Il fait très froid en ce mois de mars en France. Les hauteurs lyonnaises sont recouvertes de neige.
Cruel dilemme : on met les blousons d’hiver ou d’été. On opte pour les blousons d’été.
En route pour l’Afrique.
Départ de Sète pour Nador. Nous retrouvons nos deux compères qui habitent vers Nice. Il y a donc 2 Africa Twin, 3 BM Adventure, 1 BM 650 GS un ma PAN.
Le bateau est très moyen, la mer est calme. Les systèmes d’attaches de bécanes sont un peu légers. Il ne faudrait pas qu'il y ait un gros temps. La dernière fois que j’ai été en Algérie par bateau, j’ai eu des creux de 9 mètres dans le golfe du lion. Si cela se reproduit je pense que notre périple s’arrête là. Je renforce ces attaches sur la galerie de la voiture qui est à coté de moi par sécurité.
Grand beau temps. Durée de la traversée : 36 heures.
7 mars Nador-Missour 374 km
Début de voyage très beau, on est vite dans l'ambiance. Attention aux excès de vitesse en sortie d'agglomération.
Premier problème avec l’Africa twin. Démontage du carbu. L’essence prise dans un jerricane métallique était pleine de résidu de métal. Nettoyage et ça repart.
On fait garder nos bécanes pour la nuit par une station service en face de notre hôtel mais par la suite on les laissera coucher dehors sans s’inquiéter.
8 mars Missour-Tinerhir 427 km
Magnifique. Variétés de paysages incroyables. Des grands canyons aux palmeraies en passant par le reg et les collines. L’Atlas est sous la neige.
La route est à faire en fin de journée face au soleil. C'est absolument splendide.
Rencontre : une française vivant en Floride partie depuis 2 ans au gré des gens qui l'emmènent, car, stop etc...
9 mars Tinerhir-Ouarzazate-Zafra 289 km
Avant de repartir, visite du début des gorges du Todra.
Grandes falaises rouges qui donnent envie de sortir le matos d'escalade...
La route de Ouarzazate est bien monotone et ne présente pas d'intérêt particulier. L'arrivée à Ouarzazate non plus ainsi que la ville.
En revanche la vallée du Draa est très verte en ce mois de mars et très arborée.
Rencontre : en allant se désaltérer dans l'après-midi, le serveur nous conseille d'aller dormir chez son frère qui a une vieille maison en terre traditionnelle sur la route de Zagora. Nous y allons et arrivons dans une splendide palmeraie ou nous sommes très gentiment reçu et ou nous pouvons dormir après une visite de la palmeraie et de son système d'irrigation et un excellent repas.
10 mars Zafra- Bouizakarne 563 km
Longue étape. Paysages divers et magnifiques. On commence à voir quelques dunes de sable. La température augmente : 29 °.
Arrivée à la nuit avec le soleil couchant dans les yeux ce qui est à la fois pénible et dangereux.
11 mars Bouizakarne-Layoune 491 km
Ca y est on attaque les grandes étendues désertiques.
Temps très humide en arrivant à Guelmin ou d’ailleurs on retrouve des grandes étendues vertes et cultivées.
Petite dégradation du temps l'après-midi mais rien de grave.
Arrivée à Layoune ville pleine de mlilitaires et de forces de l'ONU. Aucun intérêt particulier pour cet endroit.
5 contrôles de papiers dans la journée (polices et gendarmerie royale) mais tous très sympathiques et souriants.
12 mars Layoune-Dakhla 550 km
Route absolument uniforme et monotone. Grandes lignes droites à perte de vue. On commence à voir pas mal de dromadaires en liberté dont pas mal sur la route. Attention danger, on passe tout doucement.
Cette photo n'est pas un montage
Dakhla est une ville assez moderne avec une promenade en bord de mer rappelant certaines villes de la côte d'azur. 5 contrôles de papier sans compter ceux où nous n'avons pas été contrôlés. Nous repasserons par cette route au retour où nous aurons plus de contacts avec les autochtones.
On perd deux collègues - qui de toute façon nous auraient quittés en Mauritanie - pour cause de casse moteur. Ils sont remonté à Layoune, se sont fait envoyer un moteur et sont repartis 3 jours après en direction de Cotonou (Bénin) où ils sont bien arrivés.
13 mars Dakhla-Bou lanouar 406 km
Route mortellement ennuyeuse et monotone, lais quand même magnifique, heureusement entrecoupée par moment par des troupeaux de dromadaires ce qui met un peu d'ambiance.
Passage de la frontière en fin de journée. Préparez la monnaie.
Somme à payer pour visa et passeport 20 euros par personne.
Somme effectivement payée après avoir compris que si l'on voulait récupérer nos passeports avant la fin de notre séjour : 55 euros de plus. Le gendarme demande tout simplement (alors qu'il a nos passeports sous le coude) si l’on n’a pas un petit cadeau pour lui ! Il faut le savoir c'est tout.
Le no-man's-land entre le Maroc et la Mauritanie fait en réalité 3.5 km pourris mais qui passent même avec une routière comme ma PAN.
Enfin pas toujours.
C'est d'ailleurs un piège car la piste part tout droit sur une bande sable (où je me suis lamentablement vautré) alors qu'il suffit de partir complètement à gauche pour rester sur du dur. Je suppose que ceci est entretenu car après ma gamelle des passeurs sont arrivés pour proposer leurs services. Le premier demande 100 euros ! alors qu'il suffit de suivre un véhicule local pour être sur le bon chemin. Finalement on lui a quand même donné 15 euros.
Vu l'heure tardive (nuit tombée) et le manque de lieu habité dans un rayon dont nous ignorions complètement le diamètre, nous allons directement manger-dormir à Boulanoir 40 km après la frontière. On a négocié à 15 euros la nuit avec le petit déjeuner et le repas du soir fort bon au demeurant quoiqu'un peu gras. En revanche et vu l'état des sanitaires nous avons évité les douches.
14 mars Bou lanouar-Nouakchott 420 km
Route toujours aussi monotone mais non dénuée de charme, c'est l'attrait du désert.
La Mauritanie semble toucher le fond de la misère. Nous avons l'air de riches avec nos bécanes à 16 000 euros d'ailleurs la question que les gens nous pose le plus souvent est : combien elle vaut la moto ? J'avoue être mal à l'aise.
Sinon l'accueil chez Olivia est super sympathique et nous apprécions d'avoir des sanitaires propres. Enfin...
Nous mangeons un excellent couscous dans un restaurant marocain (avec du vin s'il vous plaît ! mais il ne faut pas le dire...).
15 mars Journée de repos à Nouakchott.
Visite, avec un guide français ami d'Olivia, de la ville et entre autres des marchés. Du coté des viandes et poissons (et des mouches) il a été dur de ne pas rendre le couscous de la veille tant la puanteur est insupportable. Inutile de dire que nous n'avons rien acheté ici.
Ci-dessous un étal de poissons vidés sur place, par terre.
Garage Mercèdes c’est à gauche
Problème mécanique c’est à droite
Baignade dans l'océan (22°) et soirée dans une base privée avec bière et whisky.
16 mars Nouakchott-Saint Louis du Sénégal 310 km
Arrivée au Sénégal après 200 km de route avec beaucoup de vent et de sable. Grosse pagaille à la Frontière à Rosso. Et oui, l'enfer de Rosso existe...
Encore pas mal de bakchichs aux fonctionnaires. 2 h 30 d'attente, sans que l'on sache réellement pourquoi, au milieu des gamins qui demandent de l'argent et des ados qui essayent de vendre ou de proposer leurs services.
Attention : à la frontière il y a plein de gens qui vous tombent dessus pour proposer de vous aider. Il y a effectivement des personnes qui sont là pour cela et qui s'occupent des paperasseries mais il est impossible de savoir lesquelles et il n'est pas évident de confier son passeport au premier venu. D'un autre coté si on essaye de tout faire soi-même c'est infernal. Cruel dilemme.
Enfin on traverse el fleuve Sénégal et on redémarre.
Juste après le bac la température monte à 43°, heureusement à Saint Louis il fait plus frais.
17 mars Saint Louis- Saint Louis
Le matin je pars seul (avec un guide) visiter le parc ornithologique du Djoudj réputé pour ses oiseaux. 70 bornes de piste pour arriver à un endroit bourré de touristes (français pour la plupart) mais qui m’a permis de faire quelques belles photos.
La ville de Saint Louis si l’on sort des quartiers un peu riches, est absolument sale, puante, corrompue etc.. Allez faire un tour sur l’Ile à l’arrivée des pêcheurs ou au marché aux poissons, c’est édifiant.
Ici ce sont les mouettes et les chèvres qui font office d’éboueurs. Les plages sont jonchées de têtes et entrailles de poissons et les chèvres deviennent omnivores.
A savoir :
- Tu demandes un renseignement à quelqu’un, il te demande quelques euros
- Tu te fais arrêter par les flics sans raison, qui essayent de te persuader que tu as fait une infraction pour te coller une amende. Ca peut marcher, on ne sait jamais…
- Les gamins assaillent pour mendier
- Les marchands de tous souvenirs surveillent les abords des hôtels et sont vraiment collants. Impossible de s’en débarrasser.
Bref tout ce que l’on fait est assujetti à une demande d’argent.
18 mars Saint Louis-Dakar 265 km
Mêmes commentaires que sur Saint Louis. Trajet de Saint Louis pénible, beaucoup de circulation, de cars locaux, d’animaux. Faire très attention. Transport en commun très spéciaux.
Problème : Les collègues décident de ne pas remonter par la route mais par bateau (les motos) et avion (les mecs) jusqu’en France. Je suis très déçu même si je reconnais que la remontée par le désert sur 2500 km avec le vent de sable de face n’est pas une partie de plaisir. Tant pis je remonterai tout seul si Francesco, qui n’était pas avec nous à ce moment décide également de rentrer en avion. Ca va être la galère pour moi et j’avoue que les passages de frontières seul me font plus peur que la route. Mais dans tous les cas je remonterai par la route. Il y a trop longtemps que j’en rêve pour rentrer et puis il y a le haut Atlas à faire encore. Et puis je suis un peu têtu…
Heureusement Francesco (reporter photographe, essayeur de motos qui a fait tous les pays du monde en deux roues) décide de remonter avec moi. Merci je respire.
19 mars Dakar-Dakar
Journée de transition. La décision d’abandonner des autres m’a foutu le moral à zéro, du coup de reste seul cette journée à lire et à faire de la baignade.
20 mars Dakar-Dakar 100 km
Visite du lac rose. Pas extraordinaire. Je pense que les algues qui le colorent ne sont pas encore complètement épanouies (nous sommes en mars) et puis ce n’est peut-être pas la bonne heure …
Je n’ai pas pu en faire le tour à cause du sable. Les autres ont essayé mais sont revenus a l’approche de dunes. Mais les abords ne sont pas très accueillants.
J’achète des souvenirs et passe au moins 3 heures avec les marchands dans un lieu touristique ou je suis d’ailleurs le seul touriste. Inutile de dire que je suis bien entouré. Je commence à me faire à leur mentalité par rapport à la vente et arrive à prendre leur insistance à la rigolade. Ils sont tous très gentils c’est indéniable et pas agressifs du tout. Il paraît qu’en pleine période tourisme ils sont moins cool. J’ai entendu parler de bagarres…
Demain on remonte. Départ 7 heures jusqu’à Nouakchott (enfin on va essayer) d’une traite. Ca va dépendre de la frontière mais même si l’on arrive tard chez Olivia on est sûr de se faire héberger.
21 mars Dakar-Nouakchott 604 km
Baobab.
Etape qui restera dans nos souvenirs. 600 km dont 180 de nuit avec un violent vent de sable de ¾ avant. Nous avons roulé de nuit à cause du passage de l’enfer de la frontière redouté à juste raison et qui porte bien son nom. 6 heures d’attente par près de 40°.
Heureusement que l’on était 2 : un pour les papiers, l’autre pour surveiller les motos Un mec seul doit perdre le moral rapidement et peu être plus ! 6 heures à attendre le bon vouloir d’un douanier pour qu’il appose son coup de tampon sur nos passeports ! Il devait être le seul à savoir tamponner ?
Heureusement on a rencontré 2 français d’une association humanitaire qui nous ont ouvert la route en fourgonnette jusqu’à Nouakchott sinon attention aux animaux sur la route.
Nous arriverons à 22 h 40.
22 mars Nouakchott- Nouadhibou 496 km
Etape sans problème. Le désert pris dans l’autre sens nous offre des paysages renouvelés grâce à la luminosité différente et n’est finalement pas trop monotone. Rien à signaler sinon de magnifiques mirages dans lesquels on avait bien envie de plonger.
Nouadhibou est une ville sympathique demandant à être plus connue. Nous aurions aimé rester plus longtemps.
C’est là qu’arrive le plus long train du monde (3.5 km je crois) qui transporte des minerais.
Rencontre : Le frère du gardien de l’auberge où nous couchons passe la soirée avec nous. Il est titulaire d’un bac littéraire et a 10 ans de comédie française. Son plaisir est de faire découvrir Molière dans les pays d’Afrique noire. Etonnant.
Egalement un Américain qui fait le tour du monde au gré des gens qui le transportent : stop, car …
23 mars Nouadhibou-Dakhla 460 km
Remontée magnifique, luminosité exceptionnelle complètement différente de l’aller. La baie de Dakhla est splendide en venant du Sud.
Rencontre : Nous prenions un thé dans une station-service lorsqu’un cycliste arrive chargé comme une mule, seul. Il vient à notre table et nous commençons à discuter. Nous apprenons qu’il est parti depuis 14 ans. Après avoir fait le grand tour de l’Europe en courant il a fait le tour du monde à vélo et maintenant il remonte aux sources de grands fleuves du monde. Incroyable. Son site : www.jacques.sirat.com.
24 mars Dakhla- Dakhla
Journée découverte. On prend un taxi pour visiter le village des pêcheurs qui ne figure pas sur les guides touristiques. C’est pauvre et sale mais les gens sont toujours aussi accueillants.
Il semble que cette ville ait un énorme potentiel touristique et qu’à terme cela devienne un spot couru de kyte-surf de première importance. D’autant plus qu’il y a un aéroport.
Faisant fi de toute notion d’économie nous décidons de coucher à l’hôtel Sahara Régency 4 étoiles.
Bonne surprise : 42 euros la chambre individuelle luxueuse ou 60 en pension complète. C’est vraiment intéressant d’autant plus qu’il y a quelque temps que l’on a pas eu une chambre aussi propre et belle. Que c’est bon de prendre un vrai bain !
25 mars Dakhla- Tarfayat 650 km
Et oui on a eu ce fameux vent. 650 km de force de 7 à 9 de ¾ avant tourbillonnant. Quel plaisir et que je suis content d’avoir une bulle réglable… bon c’est fini on en parle plus. La température commence à redescendre 21° à midi.
C’est vraiment la partie du désert le moins intéressante. Au fait à Layoune on retrouve du sans plomb.
Accueil à Tarfayat dans un village de pêcheurs très sympathique. Auberge très simple mais presque propre. Et toujours au menu des poissons fraichement pêchés. Dorade grillées pour une misère. J’ai regardé aujourd’hui à Auchan elles valent 17 euros le kg. Cette nuit nous aurons eu la chambre + le petit déjeuner + le repas du soir pour environ 10 euros. Sans commentaire.
Magnifique coucher de soleil avec des couleurs resplendissantes.
Rencontre : Un Irlandais vivant à San Francisco allant seul (GS1200) jusqu’en Afrique du Sud. Il venait de faire San Francisco-Ushuaia seul aller retour. Nous étions attablés dans un café, lorsque le gars arrivant dans l’autre sens à vu nos motos et a fait demi-tour pour parler un peu.
Sympa non ?
26 mars Tarfayat-Tafraoute 566 km
Ca y est nous quittons le Sahara Occidental pour retrouver le sud Marocain. Encore beaucoup de vent très fort.
La route de Tiznit à Tafraoute est splendide. Beaucoup de verdure au col à 1000 mètres.
27 mars Tafraoute-MArrahech 397 km
Etape longue (10 heures) mais merveilleuse. Le tizin n test (col culminant à 2100 mètres) est splendide. En tout il y a 100 km de routes de montagne dans des paysages de toute beauté, variés sans lassitude aucune. Extraordinaire.
Arrivée à Marrakech à la nuit : bruit, pollution, foule, touristes… Après les moments de solitudes et de rencontres passés avec des gens simples dans des endroits reculés, c’est détestable.
Marrakech, sa place avec plein de baraques à bouffe pour touristes, alignées en rang d’oignons, les mêmes pour les boissons... les souks aspirant les touristes en short et espadrilles, appareils photos et casquettes. C’est pas mon truc.
Francesco qui a un reportage en instance sur Ouarzazate me demande s’il peut me laisser rentrer seul étant donné qu’il n’y a plus de risque et repartir là-bas seul.
OK je rentrerai en solitaire.
28 mars Marrakech-Marbella 700 km
Etape longue, trop longue… 700 bornes d’autoroute sans intérêt. Les plages vers Tanger ont l’air assez chouette mais j’ai pas trop le moral de me retrouver seul après avoir vécu des moments forts. Donc j’ai décidé de rentrer tête dans le guidon.
Attention au radar et jumelles aux alentours des grandes villes notamment Rabat. Je suis passé à 4 reprises miraculeusement à coté.
Attention également car le long des autoroutes, sans glissière de sécurité, il y a des gamins qui jouent, des chèvres qui broutent.
Arrivée à Tanger je cherche un bateau pour Sète ou Marseille mais comme il n’y en a pas avant 3 jours, je prends le ferry pour traverser le détroit et tant pis je remonterai par l’Espagne et l’autoroute.
Je roule jusqu’à la tombée de la nuit pour coucher à Marbella.
29 30 et 31 mars Marbella-Madrid-Barcelone-Lyon 1950 km
Remontée sans histoire. Je passe Grenade sans m’arrêter, puis Madrid sans visiter non plus. J’ai plus envie. Je m’arrête juste à Barcelone pour voir ma fille qui habite là-bas. Et retour sur Lyon.
Agréable surprise : mon fils (CB750) vient me rejoindre à Aigues-mortes pour la fin de mon voyage. Sympa.
1950 km en 2 jours par l’autoroute avec une crève phénoménale que j’ai ramassée dans le haut-Atlas.
Fin du voyage sans aucun intérêt mais il faut bien rentrer non si l’on veut repartir, et repartir je le veux.
Quelques informations :
- 11 300 km
- 27 jours de bécane
- Coût approximatif : 2200 euros tout compris.
- 580 litres d’essence
- Beaucoup de plaisir et des images pleins la tête et l’APN (1100 photos).
- Depuis mai 2007 j’ai fait 38 000 km dans 12 pays différents.
Conclusion.
Je refais ce compte rendu 6 mois après et me dit que nous aurions pu en faire plus, rester plus longtemps, aller plus loin dans les contacts avec les autochtones. Bref j’en redemande.
J’ai beaucoup apprécié les rencontres de passage avec des baroudeurs à pied, en vélo ou en motos. A chaque fois c’était arrêt, discussion : d’où vous venez, où allez-vous. Tous avaient l’histoire intéressante de leur motivation. Il faut dire qu’en mars il n’y a pas encore beaucoup de touristes et que la qualité du séjour s’en ressent. En revanche j’ai détesté les camping-cars énormes qui encombrent les routes et polluent. En pleine saison il doit y en avoir des milliers au Maroc.
Le Maroc est un pays magnifique.
Prochain voyage : le Cap Nord.
PS si quelqu’un est intéressé, j’ai tout le détail de mon itinéraire, avec kilomètres, frais, essence, combines etc…